File:Le cimetière de Liez (Aisne) en juillet 1917.jpg

From Wikimedia Commons, the free media repository
Jump to navigation Jump to search

Original file (3,198 × 2,103 pixels, file size: 2.93 MB, MIME type: image/jpeg)

Captions

Captions

Add a one-line explanation of what this file represents

Summary

[edit]
Description
English: Note de Lucien Cottet au dos: "Liez juillet 1917 Le cimetière" Lucien Ernest COTTET: Naquit le 25 septembre 1878 au domicile de ses parents, 12 rue Vercingétorix, à Paris 14°. Il avait les cheveux et les yeux bruns selon son dossier militaire. A l’âge de 20 ans, il mesurait 1m67, et avait un degré d’instruction 3, c'est-à-dire qu’il savait lire et écrire et possédait une instruction primaire sans toutefois avoir obtenu le brevet de l’enseignement primaire. Selon l’état civil, Lucien Ernest exerçait la profession d’employé de commerce (1878,1903,1905, 1906), c'est-à-dire vendeur. Lucien Ernest fut incorporé le 15 novembre 1899 dans le 152° régiment d’infanterie. Il fut nommé soldat de 1ère classe le 13 octobre 1901. Il acheva son service le 1er novembre 1902 après avoir reçu le certificat de bonne conduite. Lucien Ernest épousa, le 25 juillet 1903, à Montrouge, Sophie Augustine RICHARD, née le 21 février 1882, à Montrouge. Après son mariage, Lucien Ernest du réintégrer l’armée pour accomplir une périodes d’exercices militaires, du 17 juillet au 13 août 1905. Sophie RICHARD décéda trois semaines après le retour de son époux, le 9 septembre 1905, au domicile conjugal(11 rue Tournefort, Paris 5°), à l’âge de 23 ans. Lucien Ernest COTTET se remaria le 24 décembre 1906, à Malakoff, avec Clémentine Emilie BAGNOLS. Clémentine était la fille de Jules BAGNOLS, cultivateur, et de Céleste BOEUF, ménagère. Elle était née le 09 novembre 1877 à St Marcel, en Ardèche. Le couple vécut à Malakoff et Paris 15°. Alors qu’il résidait à Paris 15° avec Clémentine, Lucien Ernest du réintégrer à nouveau l’armée pour une période d’exercices militaires, du 14 avril au 30 avril 1909. Lucien Ernest fut rappelé sous les drapeaux le 1er août 1914 lors de la mobilisation générale déclenchée par première guerre mondiale. Il gagna donc le 29° régiment principal de Dreux le 4 août 1914. Il fut nommé caporal le 14 octobre 1914, puis sergent adjoint C.H.R.(*) le 5 juin 1915. (*)(C.H.R. signifie Compagnie Hors Rang. Il s’agissait d’une compagnie unique qui regroupait tout ce qui touche au fonctionnement administratif, logistique et au commandement d’un régiment. On y trouvait le secrétariat du colonel et de son petit état-major, les cellules traitant de l’approvisionnement en matériel, habillement, nourriture, un peloton de pionniers pour les travaux de protection (par exemple pour creuser les boyaux), et la section de brancardiers qui était en même temps la musique du régiment, et naturellement une équipe de téléphonistes) Le 11 janvier 1917, il fut nommé sous lieutenant à titre temporaire et muté au 278° régiment d’infanterie. Lucien Ernest s’occupait du matériel téléphonique. Une communication mal assurée pouvait entraîner la perte d'une tranchée et de nombreuses vies humaines. Les téléphonistes avaient donc une grande responsabilité, et il fallait les choisir parmi des hommes de confiance. Certains téléphonistes étaient installés dans les postes de première ligne, d’autres dans les « centraux » situés près des postes de commandement, où aboutissaient plusieurs lignes. Ils établissaient la communication entre les chefs de section, les commandants de bataillon, le colonel, et les généraux. En plus de recevoir et transmettre les communications téléphoniques, les téléphonistes portaient à domicile - dans les « gourbis » (abris sommaires construits dans les tranchées) - les messages et les ordres. Lors des bombardements, les fils téléphoniques étaient bien souvent arrachés. Le téléphoniste devait donc sortir de son abri pour rechercher l'endroit où le fil était coupé et le réparer. Pour réparer un fil, le téléphoniste devait généralement gratter au couteau les deux extrémités à relier, pour enlever sur quelques centimètres l'enveloppe caoutchoutée, faire une ligature, et recouvrir cette ligature d'une toile gommée imperméable. Si la réparation elle-même était rapidement faite, le plus difficile était souvent de trouver le point où la ligne était coupée. Le téléphoniste devait suivre son fil sans le perdre de vue jusqu'à ce qu'il rencontre le point de rupture et puisse effectuer la réparation. Un fil avait plusieurs kilomètres de longueur, fréquemment dix ou douze, et il passait par les endroits les plus impraticables. Si le fil traversait la plaine, le téléphoniste devait quitter les tranchées pour le suivre, au risque d'être aperçu par l'ennemi(*). (*) (La description du poste de téléphoniste présentée de ce paragraphe a été effectuée par René Theill sur le site « The great war in a different light ») Lucien Cottet semble avoir été très apprécié par ses supérieurs. Le 17 juillet 1917, la citation suivante fut émise par le 278° régiment d'infanterie à son sujet : « officier téléphoniste du plus grand mérite, se prodigue sans compter pour faire établir sous sa direction effective et toujours présente une ligne téléphonique modèle, même dans les boyaux et tranchées les plus exposées aux bombardements. Rend les plus grands services au corps ». Lucien Ernest reçut la croix de guerre suite à cette citation. Lucien Ernest fut tué par une balle ennemie le Samedi 24 novembre 1917 à 10h, à cent mètres au Nord de la ferme de la Guinguette près de la route nationale N°44 (entre la Fère et St Quentin, dans l'Aisne)au alentour de Berthenicourt au nord Vendeuil. Journal des opérations militaires: "Préparatifs en vue de l'attaque qui doit être effectué par le régiment sur le saillant de la cote 116. Durant ces 5 journées l'ennemi bombarde violemment nos positions, notamment les emplacements de batteries et exécute de nombreux tirs indirects de mitrailleuses. Le Sous Lieutenant Cottet, officier téléphoniste du régiment est tué par une balle de mitrailleuse au court de l'installation d'une ligne téléphonique dans un boyau". Il avait alors 39 ans. Lucien Ernest repose au cimetière parisien de Bagneux auprès de son frère Désiré Eugène.. Cette biographie de Lucien Cottet est le travail admirable d'Audrey Cottet.
Date Taken in July 1917
Source https://1914-1918.europeana.eu/fr/contributions/7705
Author
Lucien Cottet  (1878–1917)  wikidata:Q115224180
 
Lucien Cottet
Description French shop assistant, soldier and amateur photographer
Date of birth/death 25 September 1878 Edit this at Wikidata 24 November 1917 Edit this at Wikidata
Location of birth/death 14th arrondissement of Paris Edit this at Wikidata Berthenicourt Edit this at Wikidata
Authority file
creator QS:P170,Q115224180

Licensing

[edit]
w:en:Creative Commons
attribution share alike
This file is licensed under the Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license.
You are free:
  • to share – to copy, distribute and transmit the work
  • to remix – to adapt the work
Under the following conditions:
  • attribution – You must give appropriate credit, provide a link to the license, and indicate if changes were made. You may do so in any reasonable manner, but not in any way that suggests the licensor endorses you or your use.
  • share alike – If you remix, transform, or build upon the material, you must distribute your contributions under the same or compatible license as the original.

File history

Click on a date/time to view the file as it appeared at that time.

Date/TimeThumbnailDimensionsUserComment
current20:53, 16 November 2022Thumbnail for version as of 20:53, 16 November 20223,198 × 2,103 (2.93 MB)Le Petit Chat (talk | contribs)Uploaded a work by {{creator:Lucien Cottet}} from https://1914-1918.europeana.eu/fr/contributions/7705 with UploadWizard

There are no pages that use this file.

Metadata