File:Industries électroniques à Paris Onde revue Electrique N° 249 décembre 1947.jpg

Français : Société Alsacienne de Constructions Mécaniques SACM qui par la suite a créé le département ENTE (Énergie Nucléaire Télécommunications et Electronique) qui a ensuite fusionné avec CIT devenue Compagnie Industrielle des Télécommunications et filiale de la CGE : Compagnie Générale d'Electricité (Qui se voulait être le Siemens français)

A noter qu'il y a eu une fusion CIT-Alcatel avec Alcatel = Alsacienne de Constructions Atomiques et Téléphoniques et d'électronique puis un passage en Alcatel-CIT. En 2023 après diverses fusions comme avec ITT dans les années 1990, Alcatel avait été repris par NOKIA.. Les œillets métalliques ont été à la base des interconnexions en électronique quand les circuits imprimés n'existaient pas encore. Les œillets métalliques servaient de point de fixations des fils dans les barrettes de connexions et accueillaient les broches des tubes électroniques dans leurs supports.

A cette époque où il y avait peu d'automatisation, le personnel ouvrier compétent pour ce genre d'activités se trouvait en nombre à Paris qui alors était une ville ouvrière et avec des logements qui souvent étaient des taudis surpeuplés. Dans les années 1960, les usines ont disparu au profit de sièges sociaux avec des populations de personnel tertiaire et de cadres tandis que les taudis et friches industrielles ont été remplacés par de l'habitat collectif. De plus une politique volontariste de décentralisation a externalisé les activités de production dans les provinces françaises qui subissaient l'exode rural.