File:Histoire naturelle des oiseaux (1780) (14750292075).jpg

Identifier: histoirenaturell13buff_0 (find matches)
Title: Histoire naturelle des oiseaux
Year: 1780 (1780s)
Authors: Buffon, Georges Louis Leclerc, comte de, 1707-1788
Subjects: Birds
Publisher: Paris, De l'imprimerie royale
Contributing Library: Harvard University, Museum of Comparative Zoology, Ernst Mayr Library
Digitizing Sponsor: Harvard University, Museum of Comparative Zoology, Ernst Mayr Library

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; comme il ne fe pofe guère quefur des branches feches , on a dit quilfaifoit fécher le bois fur lequel il sar-rête (q). On donne à cet oifeau cîefléché, lapropriété de conferver les draps & autresétoffes de laine & déloigner les teignes:les marchands le fuipendant à cet effet dansleurs magafins (r) ; fou odeur de fauxmufc pourrait peut-être écarter ces in-fectes , mais pas plus que toute autreodeur pénétrante •, comme fon corps fedefféche aifément, gh a dit que fa chairnétoit jamais attaquée de corruption (f)j& ces vertus quoiquimaginaires, le cèdent,encore aux merveilles quen ont racontéquelques Auteurs, en recueillant les idéesiliperftitieufes des Anciens fur lalcyon -, (qt) Schwenckfeîd , page 195. ( r) Doù lui vient ïe vieux nom dartre o\i-atre9que lui donne encore Bélon, & qui lignifie teigne,comme par antiphrafe, oifeau teigne, & ceux dedrapier & de garde- boutique, (f) Caro mortuœ non jmtnfcit. Gefher, P(r>ZX.fMtà.l6à.
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LE HARTm-PECHEUH. du Martin-pécheur> &c. 26$ il a 5 difent-ils, la propriété de repoufferla fondre -, celle de faire augmenter untréfor enfoui, & quoique mort, de re-nouveler fon plumage à chaque faifonde mue (t) ; il communique, dit Kiran-nidcs, à qui le porte avec foi, la grâce& la beauté , il donne la paix à lamaifon \le calme en men attire les poiiTons &rend la pêche abondante fur toute5 leseaux: ces fables flattent la crédulité, maisnialheureufement ce ne font que desfables (u)* (t) Voyex Aldrovande, tome III, page 621. (u) Ce quil y a de finguîier, ceil quon lesretrouve jufque chez les ïartares & dans la Sibé-rie. « On voit des martin-pecheurs dans toute laSibérie, & les plumes de cet oifeau font employéespar les Tartares & par les Oftiaques à piulieurs «ufages fuperftitieux; ceux-là les arrachent, les «5jettent dans leau, confervent avec foin celles «qui furnagent, & prétendent que lorfquiîs tou- «chent avec une de ce

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