File:Gazette des beaux-arts (1859) (14762933972).jpg

Identifier: gazettedesbeauxa59pari (find matches)
Title: Gazette des beaux-arts
Year: 1859 (1850s)
Authors:
Subjects: Art Collectors and collecting
Publisher: (Paris, s.n.)
Contributing Library: Wellesley College Library
Digitizing Sponsor: Boston Library Consortium Member Libraries

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ou plus vraisem-blablement par Foucou, lauteur même du beau buste de la galerie,qui ressemble déjà si particulièrement à Y Apollon du Belvédère... Ce médaillon nous fournit une transition pour passer aux statueset aux bustes. Les statues dabord : Je nai cité, dès le commencement de cette étude, le Voltaire assis,la maitresse-œuvre de Houdon, que pour la saluer en passant. Maisnest-il pas à propos de remarquer ici combien de fois des collectionspubliques nous en ont chicané la propriété, — manifestement légitime,par bonheur, puisquelle est un don personnel faiten 1780 à la Comé-die-Française par M,e Duvivier, nièce et héritière de Voltaire, — etcombien de fois aussi dautres musées européens ont tâché de nouslenlever à prix dor? Nous lavons gardée, heureusement pour la Comédie-Française etpour son public, qui, dailleurs, a de même journellement sous lesyeux toutes nos autres statues : La Tragédie et la Comédie, de Duret, dominant lescalier dhonneur,
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Jeo/v Si ROT f\OU n(a3mu;I in \6o»eWlfcen.i<Sf-.i BUSTE DE ROTROU, PAR J.-J. CAFFIÉRI. (Musdc de la Comédie-Française.) XXXIV. — ie PERIODE. 18 138 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. qui souvre en bas entre les statues assises de Molière, par Caudron,et de P. Corneille, par M. Falguière. Sous le vestibule principal, trois statues, assises aussi, lune deMlle Mars (la Comédie), par M. Thomas; lautre de M!e Rachel (laTragédie), par Duret; et celle du milieu, Talma, dans le rôle deSylla,par David dAngers. Celle-ci a son histoire : Commandée par souscription en 1836, elle avait, vers le commen-cement du second Empire, été remisée au Palais-Royal, pendant unerestauration de notre salle... Quelle ne fut pas notre surprise de lavoir, quelques mois après, au milieu dun boulingrin du jardin réservédes Tuileries, sur un socle ne portant plus que le nom gravé de :« Sylla! ». Mais elle est enfin revenue au théâtre... Il faut donccroire quil ny avait là quune sim

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