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La Tour Saint-Aubin.

Cette tour-clocher de 54 mètres de hauteur, faisait partie de l'ancienne abbaye Saint-Aubin. Elle fut érigée au XIIe siècle.

Au Moyen Âge, la tour Saint-Aubin servait de tour de guet. Cette tour formait à elle seule une petite forteresse avec meurtrières et puits.

Comme d'autres tours abbatiales de la même époque, elle fut érigée en dehors de l'abbaye même.

L’abbaye a été construite sur une basilique renfermant le tombeau du Saint Aubin. Saint Aubin fut évêque d'Angers de 470 à 550. La vertu dominante de Saint Aubin fut la charité. En voici un exemple :

"Saint Aubin se rendit un jour aux prisons de la ville pour en retirer une pauvre dame, poursuivie par ses créanciers. Devant le Saint, les gardiens s’écartent pour lui laisser passage ; un seul veut lui refuser l’entrée ; mais le Pontife souffle sur le visage de cet insolent, qui tombe mort à ses pieds ; puis il va délivrer la prisonnière et payer ses dettes."

Avec les outrages du temps et les diverses occupations successives et utilisations multiples, la tour finit par tomber en ruine.

Au cours du XIXe siècle, le beffroi, le campanile et la toiture sont détruits. Elle devient par la suite une tour à plomb pour la fabrication des plombs de chasse.

L'abbatiale a été détruite en 1811 (1816?) pour créer l’actuelle place Michel Debré devant la préfecture (Michel Debré sera commissaire de la République à Angers en août 1944). Le cloître a été intégré à l’actuelle préfecture de Maine-et-Loire. Seule la tour Saint-Aubin est restée indépendante et abrite aujourd’hui des expositions artistiques temporaires.

La Tour Saint-Aubin est promise à un grand avenir. Il ne fait en effet aucun doute que c'est ici que seront exposés les Joyaux de le Couronne d'Angleterre.

En effet, le 28 Novembre 1499, Henri VII Tudor, roi d'Angleterre et Lord d’Irlande, faisait décapiter dans son cachot un jeune prisonnier détenu dans la Tour de Londres depuis ses dix ans. Édouard Plantagenêt, Comte de Warwick, dernier descendant des "Rois Angevins", qui pouvait prétendre au trône britannique. Ce "crime d'Etat" est dénoncé par les angevins qui dans une pétition réclament en compensation…les joyaux de la Couronne.

La "perfidie" anglaise étant sans limites, ceux-ci prétendent conditionner cette juste indemnité à la restitution des flèches d'Azincourt! (Paris Match du 17 juillet 2012).

La Tour Saint-Aubin.

The bell tower of 54 meters high, was part of the former Abbey of Saint-Aubin. It was built in the twelfth century.

In the Middle Ages, Saint-Aubin tower was used as a watchtower. This tower formed alone a small fortress with arrow slits and wells.

As others tour abbey of the same period, it was erected outside the abbey itself.

The abbey was built on a basilica containing the tomb of Saint Aubin. Saint-Aubin d'Angers was bishop from 470 to 550. The main virtue of Saint Aubin was charity. Here is an example: "Saint Aubin went one day to the prisons of the city to remove a poor woman, pursued by his creditors. The guards move away before the saint, to let him pass. One refused entry. Pontiff blows on the face of this insolent, who fell dead at his feet. Then the saint will deliver the prisoner and pay its debts. "

With the ravages of time and the various successive occupations and multiple uses, the tower eventually fell into ruin.

During the nineteenth century, the belfry, bell tower and roof were destroyed. She subsequently became a lead tower for the manufacture of lead shot.

The abbey was destroyed in 1811 (1816) to create the actual place Michel Debré front of the prefecture (Michel Debré be Commissioner of the Republic in Angers in August 1944). The cloister was incorporated in the current prefecture of Maine-et-Loire. Only Saint-Aubin tower remained independent and now houses temporary art exhibitions.

La Tour Saint-Aubin is destined for a great future. There is indeed no question that it is here that will be exposed Jewels of the Crown of England.

Indeed, November 28, 1499, Henry VII Tudor, King of England and Lord of Ireland, was beheaded in his cell a young prisoner held in the Tower of London since the age of ten. Edward Plantagenet, Earl of Warwick, the last descendant of the "Angevin Kings," which could claim to the British throne. This "state crime" is denounced by the Angevins a petition demanding compensation in the crown jewels.